Peinture coque et pont
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La coque de Schnaps était un peu fatiguée. De nombreuses griffes et rayures, des couches grisâtres par endroits, elle semblait de plus avoir été déjà repeinte
Il fallait donc la peindre à nouveau, proprement, et dans la foulée, repeindre également le pont qui lui aussi avait déjà été repeint, avec des restes de gris (ancienne peinture) dans le détail des encoignures des deux entrées et autour de l’accastillage.
La coque
Au départ, je souhaitais repeindre la coque en bleu, un bleu Navy, profond, superbe .Rhââhh Lovely
Après avoir beaucoup lu et n’étant pas capable d’assurer au pistolet (d’autant que monter une cage de peinture avec des bâches sur le parking à sec du port ne me semblait pas très évident), j’ai renoncé à la peinture bleue et j'ai fait le choix de repeindre en blanc (ce que je ne regrette pas)
Finalement, si le chantier est bien pensé en aval, cela est moins dur qu’il n’y paraît.
Il faut d’abord (et c’est la partie la plus désagréable) bien poncer l’ancienne peinture. En effet, la peinture mono-composante ne tient pas sur la peinture bi-composante et vice et versa Dans le doute, autant tout poncer, d’autant qu’il fallait effacer les griffes et autres rayures C’est dans ces cas-là qu’on regrette de ne pas avoir un plus petit bateau (J’ai obtenu un coup de main qui m’a coûté des roros, mais cela m’a vraiment bien aidé).
Le bateau bien poncé, la coque a été lavée et « acétonée » à plusieurs reprises.
Le jour J, tout le matériel était prêt, de la peinture au bâton mélangeur en passant par l’échafaudage, les gants et les pattes de lapin
J’ai d’abord recouvert la coque d’une couche d’apprêt, du prékote d’International. Résultat très satisfaisant, certes la peinture est mate, mais déjà le bateau est plus beau
Est ensuite venue l’heure de vérité, poser la laque.
Comme je ne manie pas le pistolet et que peindre avec pinceau d’une main et spalter de l’autre pour lisser/laquer ne me semblait pas évident, j’ai privilégié une solution simple mais éprouvée : la peinture mono-composante, au pinceau pour le long du liston et à la patte de lapin pour toute la coque.
Un truc donné par un professionnel qui m’a semblé judicieux : ne pas hésiter à bien diluer la peinture (avec le diluant ad-hoc) pour permettre aux solvants de s’évaporer plus vite et de minimiser ainsi les risques de coulures.
J’ai mis deux couches, c’est superbe (j’aurais peut-être dû en mettre trois, mais bon, on fatigue) mais par contre, je n’ai pas polishé la coque à la fin, ce que je regrette un peu, car à DK, avec la pollution, une coque ne reste pas blanche longtemps et après un an, il y a des traces de coulures grises et un hâle peu ragoûtant (comme la plupart des bateaux, d’ailleurs).
Je vais certainement revoir tout cela.
Les parties vives sont donc en blanc, soulignées d’une bande auto-collante bleue (une large et une plus fine, au niveau du liston, qui est peu visible mais qui affine) réalisée par une enseigne du coin (un spécialiste en adhésif) car chez les ship, une bande de 2 fois 12 mètres m’aurait coûté bonbon
Les œuvres mortes ont été recouvertes de deux couches de peinture VC TAR 2, qui est un primaire epoxy (après avoir rebouché les trous et griffures et poncé à fond l’ancien antifouling) puis un antifouling noir érodable du plus bel effet
Le pont.
Je n’en suis pas très satisfait, donc je n’épiloguerai pas
Plutôt que d’être raisonnable comme pour la coque et utiliser une peinture simple mais éprouvée, j’ai voulu utiliser un produit très spécifique, de la peinture « plastifiante » antidérapante. L’idée était de profiter des qualités de cette peinture pour reboucher toutes les fissures et craquelures du gel-coat de pont et d’assurer, en plus, une étanchéité supplémentaire.
Après avoir rebouché les trous avec du mastic polyester, poncé et recouvert l’accastillage de scotch, j’ai posé une sous-couche d’accroche, puis cette peinture. Malheureusement, elle se pose au rouleau (au pinceau aussi, mais c’est moins évident) et comme je n’avais pas démonté mon accastillage, j’ai rapidement dû me rabattre sur le pinceau, qui par endroit a laissé des traces
Ce n’est pas très visible, mais « moi » je les vois et cela m’agace à un point tel qu’un jour je referai ce pont en entier, en démontant tout l’accastillage !
Le pont, le roof sont donc en blanc et les passavants et le fond de cockpit sont en gris-souris (je souhaitais poser du faux-teck aussi beau que le vrai, mais comme son prix est aussi comme le vrai, j’ai pour l’instant renoncé )
Bon, ceci étant, le bateau est superbe quand on le lave des déchets de poussier que crachent les cheminées d’Usinor/Arcelor.
La coque de Schnaps était un peu fatiguée. De nombreuses griffes et rayures, des couches grisâtres par endroits, elle semblait de plus avoir été déjà repeinte
Il fallait donc la peindre à nouveau, proprement, et dans la foulée, repeindre également le pont qui lui aussi avait déjà été repeint, avec des restes de gris (ancienne peinture) dans le détail des encoignures des deux entrées et autour de l’accastillage.
La coque
Au départ, je souhaitais repeindre la coque en bleu, un bleu Navy, profond, superbe .Rhââhh Lovely
Après avoir beaucoup lu et n’étant pas capable d’assurer au pistolet (d’autant que monter une cage de peinture avec des bâches sur le parking à sec du port ne me semblait pas très évident), j’ai renoncé à la peinture bleue et j'ai fait le choix de repeindre en blanc (ce que je ne regrette pas)
Finalement, si le chantier est bien pensé en aval, cela est moins dur qu’il n’y paraît.
Il faut d’abord (et c’est la partie la plus désagréable) bien poncer l’ancienne peinture. En effet, la peinture mono-composante ne tient pas sur la peinture bi-composante et vice et versa Dans le doute, autant tout poncer, d’autant qu’il fallait effacer les griffes et autres rayures C’est dans ces cas-là qu’on regrette de ne pas avoir un plus petit bateau (J’ai obtenu un coup de main qui m’a coûté des roros, mais cela m’a vraiment bien aidé).
Le bateau bien poncé, la coque a été lavée et « acétonée » à plusieurs reprises.
Le jour J, tout le matériel était prêt, de la peinture au bâton mélangeur en passant par l’échafaudage, les gants et les pattes de lapin
J’ai d’abord recouvert la coque d’une couche d’apprêt, du prékote d’International. Résultat très satisfaisant, certes la peinture est mate, mais déjà le bateau est plus beau
Est ensuite venue l’heure de vérité, poser la laque.
Comme je ne manie pas le pistolet et que peindre avec pinceau d’une main et spalter de l’autre pour lisser/laquer ne me semblait pas évident, j’ai privilégié une solution simple mais éprouvée : la peinture mono-composante, au pinceau pour le long du liston et à la patte de lapin pour toute la coque.
Un truc donné par un professionnel qui m’a semblé judicieux : ne pas hésiter à bien diluer la peinture (avec le diluant ad-hoc) pour permettre aux solvants de s’évaporer plus vite et de minimiser ainsi les risques de coulures.
J’ai mis deux couches, c’est superbe (j’aurais peut-être dû en mettre trois, mais bon, on fatigue) mais par contre, je n’ai pas polishé la coque à la fin, ce que je regrette un peu, car à DK, avec la pollution, une coque ne reste pas blanche longtemps et après un an, il y a des traces de coulures grises et un hâle peu ragoûtant (comme la plupart des bateaux, d’ailleurs).
Je vais certainement revoir tout cela.
Les parties vives sont donc en blanc, soulignées d’une bande auto-collante bleue (une large et une plus fine, au niveau du liston, qui est peu visible mais qui affine) réalisée par une enseigne du coin (un spécialiste en adhésif) car chez les ship, une bande de 2 fois 12 mètres m’aurait coûté bonbon
Les œuvres mortes ont été recouvertes de deux couches de peinture VC TAR 2, qui est un primaire epoxy (après avoir rebouché les trous et griffures et poncé à fond l’ancien antifouling) puis un antifouling noir érodable du plus bel effet
La dérive, nickel, était un peu touchée de points de rouille, surtout sur le bord d’attaque et sur sa semelle. Bien poncée, elle était nickel et je l’ai recouverte avec un antifouling bleu sombre à matrice dure (un reste de mon ancien bateau)
Le pont.
Je n’en suis pas très satisfait, donc je n’épiloguerai pas
Plutôt que d’être raisonnable comme pour la coque et utiliser une peinture simple mais éprouvée, j’ai voulu utiliser un produit très spécifique, de la peinture « plastifiante » antidérapante. L’idée était de profiter des qualités de cette peinture pour reboucher toutes les fissures et craquelures du gel-coat de pont et d’assurer, en plus, une étanchéité supplémentaire.
le pont avant travaux, trous rebouchés en partie..
Après avoir rebouché les trous avec du mastic polyester, poncé et recouvert l’accastillage de scotch, j’ai posé une sous-couche d’accroche, puis cette peinture. Malheureusement, elle se pose au rouleau (au pinceau aussi, mais c’est moins évident) et comme je n’avais pas démonté mon accastillage, j’ai rapidement dû me rabattre sur le pinceau, qui par endroit a laissé des traces
Ce n’est pas très visible, mais « moi » je les vois et cela m’agace à un point tel qu’un jour je referai ce pont en entier, en démontant tout l’accastillage !
Le pont, le roof sont donc en blanc et les passavants et le fond de cockpit sont en gris-souris (je souhaitais poser du faux-teck aussi beau que le vrai, mais comme son prix est aussi comme le vrai, j’ai pour l’instant renoncé )
Bon, ceci étant, le bateau est superbe quand on le lave des déchets de poussier que crachent les cheminées d’Usinor/Arcelor.
Date de création : 15/11/2008 17:41
Dernière modification : 09/06/2009 10:37
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