N'hésitez pas à cliquer sur les photos...
Un petit souci - à mes yeux en tout cas - sur ce bateau est que les répétiteurs de cockpit Raymarine (Tridata, Wind et Pilote auto.) ne s'éteignent pas à partir du tableau électrique.
Cela peut poser un problème au mouillage ou si l'on oublie de couper les batteries en quittant le bateau (ce qui m'est arrivé !).
De plus, on peut souhaiter s'arrêter au port ou au mouillage, couper l'électronique sans pour autant couper le frigo ou les lumières. Or, avec cette installation d'origine, pour couper les répétiteurs, il faut tout couper.
Autre exemple, une nuit, l'alarme basse du sondeur a retentit alors que nous étions au port. Le pied de pilote était un peu élevé certes, mais on ne risquait pas de toucher le fond.
Cette alarme inutile en pleine nuit, ce n'était pas réjouissant...
Ces répétiteurs, comme expliqué sur le schéma, sont reliés à la batterie servitude, via le système SmartPilot.
De la batterie, le câble d'alimentation passe par un disjoncteur situé près des robinets marche/arrêt des batteries (situés dans la couchette arrière) et alimente le SmartPilot.
Ce système SmartPilot est +/- le cerveau de l'installation et il gère notamment le système Seatalk.
Sur mon bateau, le système SmartPilot était installé d'origine par Jeanneau avec les répétiteurs, le gyro et le pilot automatique. Du SmartPilot, partent les trois câbles (dont le rouge positif) du Seatalk qui alimentent le réseau des répétiteurs.
Le tableau électrique à la table à cartes, à l'intérieur, ne commande lui que les options installées après coup, lors de l'achat du bateau, c'est à dire essentiellement le lecteur-traceur Raymarine C80...
Sur la photo ci-dessous, on voit l'arrivée de l'alimentation (câble rouge qui provient de la batterie) qui alimente d'une part le réseau Seatalk, d'autre part le pilote automatique.
Après de multiples vérifications, le plus simple amha était de "shunter" le fil rouge du Seatalk ( Rappel: il y a 3 fils qui alimentent le Seatalk, dont un - le rouge - pour le positif).
En retirant ce fil rouge, les répétiteurs du cockpit s'éteignent (on entend le BIP). Un interrupteur permettrait donc d'alimenter ou de couper à la demande ces répétiteurs sans devoir couper tout le système.
Et dans ce cas, autant tirer un fil électrique jusqu'à la table à cartes - au panneau électrique - pour avec un interrupteur commander l'alimentation des répétiteurs de cockpit.
Un tout petit interrupteur, récupéré chez Conrad il y a quelques temps déjà pour un bricolage que je n'ai jamais réalisé correspondait exactement à la taille du petit cabochon que l'on peut retirer du tableau.
Que cet interrupteur soit off/on/off m'évite d'avoir un témoin lumineux. De plus, le BIP caractéristique de l'allumage des répétiteurs se suffit à lui-même...
Sur les deux photos ci-dessous, on voit le tableau avec et sans cabochon.
Dans un 1er temps, je souhaitais acheter le module électronique total qui alimenterait le 3ème tableau du bas (électronique 2, auxiliaire 1 et 2). Je n'ai rien trouvé sur le ouaibe, et j'attends toujours une proposition du ship.
Scheiber, à ce jour, n'a pas répondu à ma demande. J'imagine de toutes façons que le coût aurait été conséquent...
Fatigué de chercher cet élément, j'avais constaté que les cabochons se retiraient proprement. Il suffisait de trouver un petit interrupteur et hop, c'était fait !