S'agissant d'une coque polyester, j’ai préféré utiliser de la résine polyester et le tout, une fois bien sec, a été poncé.
Après ponçage et acétone, j’ai appliqué du mastic époxy sur la totalité du travail (à l'extérieur). A la fin, on obtient un renflement sur la coque que j’ai à nouveau poncé (c’est le plus pénible, en réalité) pour obtenir un aspect lisse et quasi-invisible.
Précisions:
Le principe de ces couches successives, comme un oignon, est préférable à un bouchon de choucroute qui risque de sauter, ou de laissers des vannes à poste inutiles et encombrantes.
Le travail est plus difficile à décrire par écrit qu'à réaliser et avec un peu de méthode et en prenant son temps, ce n'est pas trop difficile à mettre en œuvre
A noter que certains (qui bien souvent n’ont jamais fait ce genre de travail) préconisent de mettre directement de l’époxy plutôt que de la résine polyester.
Pour ma part, j’estime que la coque est en polyester, donc polyester sur polyester.
De plus, j’avais lu que les bandes de mat qui sont posées en alternance ne "supportent" pas la résine époxy(*) et enfin, la résine polyester est moins chère et plus simple à mettre en œuvre...
Je ne regrette pas d'avoir adopté cette méthode, plus contraignante qu'un simple bouchon, mais bien plus efficace, d’autant que l’étanchéité à l’osmose de ces « trous rebouchés au polyester » est non seulement assurée par l’époxy mais a été renforcée ensuite par l'application de trois couches de peinture époxy (VC Tar) en guise de traitement préventif anti-osmose.
(*) Ou alors, il faut utiliser un mat avec un liant spécial ( la "colle" qui tient les fibres ensemble avant la strat), qui fondra avec la résine époxy. Autrement, le liant ne fondra pas, ce qui donne une bien mauvaise stratification. J'ai préféré ne pas tester et cela tient bien.