LA PRESSE
Vidéo promotionnelle (teaser)
du roman "De fric et de sang"
Chroniqué dans l'excellent blog de Denis ALBOT - Mai 2015
Alain cite Coluche dans son livre. Aussi, ma première pensée en me remémorant son roman est de parodier à mon tour l'un de ses sketchs : Moins noir que noir... Je m'doute : ça doit être gris foncé... Mais plus noir que noir ? Eh bien dorénavant, j'ai une réponse à cette question : Plus noir que noir, c'est Stucker !
Vous l'aurez compris, De fric et de sang n'a rien à voir avec un roman à l'eau de rose... à part peut-être avec le piquant des épines. Âmes sensibles, ne pas s'abstenir pour autant car le style reste savoureux et même truculent. Comme Philippe Masselot, Alain a choisi de nous faire vivre les sentiments, les pulsions des différents personnages et, dans certains cas, ce n'est pas piqué des hannetons !
Dans un style pourtant radicalement opposé, la rencontre du flic en charge de l'affaire et de ses "assistants" plus déjantés les uns que les autres, dans ce petit bistrot lillois, m'a rappelé le petit monde créé par Fred Vargas autour du commissaire Adamsberg, en particulier dans Pars vite et reviens tard.
Il y a certains détails dont j'aimerais discuter avec lui de vive voix, par exemple autour d'un bock d'Angelus et dont je ne parlerai donc pas ici, mais au final, le message livré par Alain Stucker invite à la tolérance et au respect des libertés ou des choix de chacun; et ça, de plus en plus, c'est très louable.
Article quasiment en moitié de page dans la Voix du Nord du samedi 6 décembre 2014.
Interview très sympa, merci à tous !
Chroniqué dans rayonpolar.com
(...) En épilogue à sa première affaire, Joseph Datek fonde son agence de détective JoViMa, comme Jo-Victor-Marine, puisque c’est en association avec le pigiste qui l’avait secondé lors de sa première enquête et la fiancée de celui-ci qu’il se lance dans la police privée.
Hugo Desroche, un richissime châtelain, contacte l’agence JoViMa. Jo, que ses deux associés ont abandonné le temps de quelques jours de vacances, se rend seul au rendez-vous que lui a fixé ce personnage. Immédiatement il est séduit par la douceur des paysages vosgiens et l’harmonie de la propriété où il est reçu.
Mais il n’est pas là pour un séjour touristique ! Depuis quelque temps, monsieur Hugo Desroche reçoit des lettres de menaces qui le vouent aux foudres de la vengeance. Pourtant, affirme-t-il, sur un ton convaincant, sa vie ne soufre pas la moindre zone d’ombre. Il n’a rien à se reprocher.
Peut-être n’a-t-il rien à se reprocher, mais Jo ne peut que constater qu’une étrange méfiance court le village et qu’à l’évocation de la famille d'Hugo Desroche, les villageois préfèrent garder le silence.
Peut-être n’a-t-il rien à se reprocher mais quelqu’un ne partage pas cette opinion, et Jo ne parvient pas à déjouer l’attentat donc il est victime.
Comme dans la première enquête de l’agence JoViMa, Alain Stucker déploie simultanément plusieurs histoires, distantes dans le temps, qui au final expliquent son propos en s’éclairant les unes les autres. Et dans ce Noir paradis, le procède est particulièrement bien indiqué, puisque les mobiles des crimes sont enfouis dans les années quarante..(...)
(...) Joseph Datek, plus connu sous le diminutif de Jo, exerçe la profession d'aide documentaliste au ministère de l'emploi. Une obscure profession pour un homme banal. Mais un jour, par accident, Jo devient rentier d'une tante dont il ignorait l'existence ! Alors la vie de Jo bascule : il démissionne et achète un camping-car.
Alain Stucker, dans ce premier roman, ressuscite une figure mythique du polar, quelque peu délaissée par ses confrères : le détective privé.
En effet, s'il fait acheter à son héros un camping-car pour sillonner la France, c'est parce qu'il lance Jo sur les traces d'un Serial Killer spécialisé dans la femme rousse.
Mais que peut un homme seul face à un tueur en série ? Où ira-t-il piocher ses informations ? Jo est conscient de ses limites, c'est pourquoi il fait appel à un journaliste au chômage pour le seconder dans sa traque. Et comme un journaliste vit rarement seul, Jo propose à Marine, compagne du pigiste, de se joindre à l'équipe.
En fin de course nos trois compères démasqueront le tueur, qui n'est plus celui que l'on croyait, et fonderont l'agence JoViMa. Mais avant d'en arriver là, leur route croisera celle d'un étrange couple qui se déchire dans le silence feutré du foyer et d'une « directrice » de cirque aux lèvres pulpeuses.
Avec ce premier polar, qui annonce une série, Alain Stucker nous offre un agréable moment de détente, plaisir dont on aurait tort de se priver.(...)