Vaut-il mieux publier dans une petite maison d'édition (problème de publicité) ou dans une grosse (mais là, problème d'être retenu) ?
J'hésite à envoyer mon manuscrit à toutes les maisons, vu le coût !
Ne cherchez pas à devenir riche et célèbre, ou alors vous vous trompez de vocation !
Si un petit éditeur sérieux souhaite vous éditer, allez-y §
Vous avez dans vos mains le fruit de plusieurs mois de travail, il faut savoir rester modeste et humble. On ne peut pas envisager la publication comme un acquis. Les statistiques que j'ai lues sur le ouaibe sont éloquentes : 1 chance sur 2000 d'être édité...
oui, mais encore ????
Pourquoi pas une grosse maison ?
En fait, vous avez "le choix" (en apparence seulement) entre les grandes maisons d'édition, les moyennes et les petites maisons. Chaque catégorie aura ses
Attention, les adjectifs "grandes", "moyennes" et "petites" ne se rapportent pas forcément à la qualité de ce qu'ils publient...
- les "grandes" comme Albin Michel, Belfond, JC Lattès, Robert Laffont, Stock... : Contrairement à ce qu'on peut penser, ce n'est pas forcément la bonne solution pour les jeunes écrivains. En effet, elles ne publient que très peu d'inconnus.
Parfois elles se cantonnent à la publication d'un seul inconnu par an ! Pour être l'heureux élu, il faudra être parfait.
De plus, même si vous êtes cet illustre inconnu, il faudra éviter la noyade au milieu des très grands noms comme Stephen King chez Albin Michel, Douglas Kennedy chez Belfond ou encore Dan Brown chez Lattès.
Oui, vous aurez une place au soleil mais votre balcon sera exposé plein nord avec vue sur une ruelle sombre...
- les "moyennes" comme Au Diable Vauvert, Les Nouveaux Auteurs, Le Passage, Le Cherche-Midi... : Evidemment, elles innondent un peu moins les rayons et les espaces publicitaires mais elles ont plus souvent le goût du risque et "osent" s'attacher aux auteurs débutants.
- les "petites" (y compris de nombreuses "régionales") comme la grande majorité des maisons d'édition : Elles ne sont pas associés à de grands noms de la littérature, mais la passion de la lecture et de l'écriture y transpire sans doute plus qu'ailleurs. Donc, votre travail y sera considéré comme celui d'un écrivain confirmé.
Non, vous n'aurez pas votre portrait en poster à la FNAC, mais au moins vous aurez de réelles chances d'être publiés et accompagnés dans vos débuts.
Rappelez vous la phrase de Jules César :" Je préfère être le premier dans mon village que le deuxième à Rome".
Avec une maison d'édition régionale, par exemple, vous aurez certainement plus de ventes qu'avec une maison à dimension nationale essentiellement centrée sur ses auteurs connus...
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